70 %
de matériaux
réemployés
Le documentaire nous permet de rêver! Et l’expérience de déconstruction menant au réemploi réalisée par la RITMRG en 2023 à Grande-Rivière présente quelques indicateurs qui nous permettent d’associer le rêve à la réalité!
70 %
de matériaux
réemployés
20 000 $
de revenus
de vente
135 tonnes
de matériaux
vierges évités
2 %
moins cher
qu’une démolition
En 2023, 26 % de toutes les matières acheminées dans les sites d’enfouissement étaient des résidus de construction, de rénovation et de démolition (CRD).
Depuis 2018, le taux de recyclage et de valorisation des centres de tri de résidus de CRD plafonne aux environs de 50 %. Pour améliorer les résultats du secteur, des actions doivent être prises en amont, notamment en procédant à de la déconstruction. La déconstruction permet de conserver des matériaux pour le réemploi et facilite le recyclage.
Le comité d’experts porté par RECYC-QUÉBEC a annoncé en juin 2024 3 objectifs à atteindre d’ici 2026 :
1. Documenter la chaîne de valeur : Offrir une meilleure information au public sur le cheminement des résidus de CRD pour pouvoir faire de meilleurs choix
2. Agir en amont : Sensibiliser les donneurs d’ordres et les concepteurs sur les impacts de leurs décisions avant la réalisation des travaux pour éviter la génération de matières résiduelles
3. Outiller les acteurs pour faciliter le passage à l’action : Développer des outils pour permettre aux municipalités, aux concepteurs et aux entrepreneurs de poser de meilleurs gestes sur la réduction, le réemploi et le recyclage des matériaux de construction
« Un projet de déconstruction débute par une visite des lieux et un inventaire du type de matières et du potentiel de réemploi de celles-ci. Du même coup, vous relèverez aussi les freins potentiels (contamination, accès, qualité et zones à risque). Un besoin clairement défini est nécessaire pour convaincre l’ensemble des parties prenantes du projet et garantir sa réalisation. » Daniel Côté, Préfet de la MRC de La Côte-de-Gaspé
« Le manque de temps peut mener à sous-estimer l’importance de la planification et un projet innovant de déconstruction peut créer de la résistance. Le projet pilote a permis de mettre à l’épreuve la séquence d’intervention. Une cartographie du processus a été élaborée et propose toutes les étapes et parties prenantes impliquées. On ne réinvente pas la roue, on l’utilise ! La boite à outils est là pour ça. » Samuel Parisé, Préfet de la MRC Rocher-Percé
« Un projet innovant se construit en équipe et en collaboration. Un devis d’appel d’offres simplifié, une formation des employés sur les matériaux, la mise en valeur de l’expertise de l’entrepreneur, ainsi que des partenariats avec le milieu pour la vente des matériaux destinés au réemploi : voilà autant de pistes de succès pour mener à bien un projet de déconstruction fructueux » Marise Lelièvre, Directrice générale, SADC Rocher-Percé
« Les indicateurs sur les retombées sociales, environnementales et économiques découlent d’un suivi de chantier documentéau quotidien. Le projet gaspésien a permis la vente aux citoyens de 70 % des matériaux issus de la déconstruction de 4 bâtiments pour des revenus d’environ 20 000 $ . En parallèle, une équipe de recherche de l’ÉTS, dans le cadre du Lab construction (https://constructioncirculaire.com/a-propos/ ) du Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC) , a documenté et analysé le projet pour définir un processus optimisé de déconstruction, et poursuit le travail pour développer un outil d’aide à la décision. » Hortense Montoux, Chargée de projet – Construction circulaire